Faut-il écrire son histoire en « JE » ou « IL/ELLE » ?
Si la réponse est claire pour vous, parfait : suivez votre intuition et lancez-vous !
Si, en revanche, vous hésitez sur le choix du pronom personnel adéquat, cet article pourrait vous aider.
Le pronom choisi va avoir un effet non négligeable sur vos lecteurs. Un récit à la première personne du singulier leur donnera un accès direct à votre monde intérieur.
Ce type de narration favorise la proximité – le lecteur comprendra que vous parlez de votre vécu personnel et plongera directement dans votre intimité.
Parfois, cependant, l'utilisation d'un « je » se révèle trop douloureuse pour l'écrivain. Ce choix narratif requiert une association aux événements relatés qui n'est pas toujours facile à vivre.
Dans ce cas, l'utilisation d'un « il/elle » peut se révéler aidante. En passant à la troisième personne du singulier, vous créez une certaine distance entre les événements et vous-même.
Cette distance peut être utile pour décrire des phases de vie particulièrement difficiles d'une façon plus neutre et détachée. Vous devenez alors un observateur extérieur.
Quelle option choisir ?
En cas d'hésitation, testez les différentes variantes ! Décrivez une scène de votre vie en « je » et puis réécrivez la en « il/elle » (ou le contraire).
Observez votre état émotionnel en écrivant et relisez – ou faites lire – vos textes.
Quelle version correspond davantage à ce que vous souhaitez transmettre ?
Avec quelle forme vous sentez-vous le/la plus à l’aise ?
Faites-vous confiance. Après tout, il s'agit de votre histoire.
Allez, temps de se lancer ! ;) © 2020 Anouchka Nyssen Écrivain des Mémoires – Tous droits réservés

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